Lorsqu'on attire les trous du cul...

Hier soir, tandis que vous fêtiez la Saint Valentin, je me suis dit qu'une énième cuite à la Tequila devant Bridget Jones ne servirait à rien... Je l'ai fait trop souvent pour savoir qu'on n'est pas plus avancé le lendemain et que l'on voit les deux jours suivants dans un flou très artistique mais complètement inutile. Je vous entends venir vous les heureux en couple, les célibataires volontaires et les cyniques... La Saint Valentin, ce n'est que du marketing, ce n'est que commercial, ça ne représente rien de concret et il ne sert à rien de le fêter. Désolée mais pour moi, ce jour représente uniquement la seule chose que je suis incapable de réussir dans ma vie... Trouver un homme bien qui m'aime et m'accepte pour ce que je suis (c'est à dire une grande casse pied qui cherche à tout contrôler).

Cependant, hier soir au milieu de la musique triste, des larmes et des chocolats noirs, j'ai entrevu une lueur d'espoir... J'ai vu le problème sous un nouveau jour... Et si le problème ne venait pas de moi??? Bon très bien, si je veux être plus honnête, je poserai la question suivante : et si une partie du problème ne venait pas de moi?
Je me suis donc mise à réfléchir à toutes les relations amoureuses que j'avais pu avoir. Toutes je vous rassure, il n'y en a pas eu tant que ça. Cependant, si l'on compte les relations de séduction qui n'ont pas abouties, je n'ai pas assez de doigts (oui oui, doigts de pied compris!)...
La première remarque que je me suis faite c'est que parmi ceux avec qui je suis sortie, aucun ne m'attirait à la base. J'ai toujours obtenu un retour négatif de la part des garçons qui m'attiraient. Je suis donc sortie avec des garçons que j'attirai, parce qu'ils avaient l'air gentils. Comme je suis assez coeur d'artichaux, il finissait quand même par me plaire mais à quel prix... Bizarrement, c'est une fois que c'est dans la poche que leur vrai nature ressort et qu'il s'avère être de vrais trous du cul.
J'ai donc décidé de lister les différents types de trous du cul que j'ai rencontré dans ma vie et que je sais maintenant reconnaitre sans trop de soucis. Le problème n'étant pas biensûr de les reconnaitre mais de les éviter. Pour ça, j'ai encore quelques difficultés.

L'ambigu : L'ambigu est une race spécifique malheureusement assez courante, c'est le prototype même du syndrôme de la bonne copine. C'est le principe même de l'homme qui vous attire à lui, pour vous dire au moment où vous êtes accro que finalement il ne voudrait pas gâcher votre amitié. Et s'il fait ça, ce n'est pas qu'il le pense sincèrement mais uniquement parce qu'il a une peur chronique de l'engagement. Du coup, il y a trois solutions. La première : on abandonne et on fuit (c'est à mon avis la meilleure, mais la plus difficile à dire). La seconde : on prend son mal en patience en espérant qu'un jour il soit capable de le faire, on espère longtemps, on souffre beaucoup et on se raccroche aux bons moments bien que les mauvais soient plus nombreux, mais un jour, on craque, on n'arrive plus à gérer et finalement on s'en va avec la sensation tellement plausible qu'on a perdu une bonne partie de notre vie (c'est la plus douloureuse mais la plus pratique, l'espoir peut vous faire faire des folies). La dernière solution : on prend ce qu'il dit pour argent comptant, on fait un gros travail sur nous même et on l'intégre à son cercle d'amis sans rien attendre de plus. Mais c'est là que l'ambigu est fourbe parce qu'une fois ce travail fait, il commence à semer de petites graines de doute pour raviver cette flamme que vous avez pu avoir... Alors il ne reste plus qu'à choisir parmi les deux solutions précédentes. Toujours est-il que même si je crois sincèrement en l'amitié homme-femme... Celle-ci est impossible avec un ambigu, il voudra toujours avoir le dessus.

Le dominant : Malheureusement trop présent sur le marché, le dominant aime les défis, il choisira donc une fille avec énormément de caractère (comme moi!), alors qu'une insipide lui correspondrait plus. Une fois le dominant sûr des sentiments de sa proie, qu'il aura su charmer avec une grande dextérité. Il la rabaissera suffisament pour effacer en elle toute trace d'estime de soi. Ainsi, cette pauvre fille d'un naturel enjoué et pleine d'assurance, sera aussi utile qu'une serpillère et ne se souviendra même plus de comment elle s'appelle, à moins qu'il ne lui souffle la réponse. Le problème ici, c'est qu'une fois le dominant en action, il faut un certain temps pour comprendre que oui on mérite mieux... Ce sont des relations longues et très destructrices. Après, il faut énormement de temps pour se reconstruire.

Le novice : Quelque soit l'âge que vous avez, vous tomberez un jour sur un novice, un homme qui n'a pas connu l'amour (je ne parle pas ici d'un homme vierge, bien que parfois ça puisse être le cas) et qui decouvre cela petit à petit. Le novice est fourbe, il vous amuse au départ, vous le voyez comme un enfant qui s'emerveille à chaque nouvelle découverte. C'est revigorant, ça fait du bien et ça ne peut pas faire de mal. C'est comme un nounours. Seulement, le problème avec le novice, c'est qu'une fois qu'il a tout appris avec vous, il veut voir s'il est capable de faire pareil ailleurs. Ainsi tout l'investissement et la patience que vous aurez investi dans cette relation sera perdue pour vous. Un ami m'a dit très justement un jour que l'on est pas fait pour aimer une seule personne mais qu'on peut choisir la personne que l'on souhaite aimer pour la vie. Je trouve cette phrase très juste. Dans la vie tout est une question de choix. Malheureusement, le novice n'est pas encore capable d'appréhender quelque chose qu'il découvre. Si vous voyez un novice, fuyez... Il n'y a qu'une solution fuyez pour votre santé mentale.

Le dominé : Le dominé n'a pour moi aucun intérêt et de ce fait aucun charme. Je peux, cependant, comprendre qu'il puisse séduire certaines femmes. Après tout, il existe bien parmi nous des filles qui apprécient qu'on leur dise oui à tout et tout le temps. Personnellement j'aime apprendre plein de choses, tout le temps et j'ai besoin de quelqu'un qui puisse canaliser mes exhubérances et me faire redescendre sur terre... Le dominé ne me correspond donc pas.

Le kéké ou métrosexuel : Le kéké ne me correspond pas non plus. La superficialité n'a rien de sexy et un homme capable de passer plus de temps que moi à la salle de bain... Je trouve que ce n'est pas sain. Mais le problème du kéké n'est pas temps qu'il fasse principalement attention à son apparence. Le problème c'est qu'il est aussi superficiel dans les rapports humains, toute personne qu'il rencontre devient son meilleur ami, et ça je ne suis pas capable de le supporter.

Le manipulateur : Je penses qu'il s'agit ici de la pire espèce. C'est l'homme capable de vous faire culpabiliser sur tout et n'importe quoi. S'il a fait une connerie après tout c'est votre faute. S'il vous trompe c'est parce que vous avez refusé sa demande en mariage (logique non) ou parce que vous lui faites trop confiance (honte à vous!). Si vous l'avez découvert, alors qu'il ne vous l'a pas avoué c'est de votre faute, vous n'aviez pas à chercher dans ses affaires, ne lui faites vous pas confiance au point de fouiller dans ses affaires! Mais quel genre de femme êtes-vous ? (ça y est il a réussi à vous faire oublier que le fautif c'est lui!). Fourbe ce manipulateur, mais très doué. Faites attention à vous!

Voilà les différents types de trous du cul qui me sont venus à l'esprit. J'ai conscience d'en avoir oublié la plupart et n'hésitez pas à enrichir mon propos. J'en ai connu plusieurs dans chaque catégorie et parfois certains qui pouvaient appartenir à plusieurs catégories en même temps... Celui qui m'a le plus détruite était un novice ambigu et manipulateur, c'est possible croyez moi.
Je tiens cependant à préciser ici que je ne suis pas une de ces névrosées cyniques persuadées qu'il n'y a pas un mec pour rattraper l'autre. Et que je finirais par souffrir quoiqu'il arrive. Non je crois profondément qu'ils existent des hommes biens (j'en connais même plusieurs... Les mecs de mes copines en fait!) et qu'un jour j'en rencontrerais un. Mais en faisant un peu le tour de mon passé, je finis par comprendre que je suis juste pas encore suffisament désespérée pour prendre le premier trou du cul venu et que l'homme de ma vie devra avoir certaines qualités. Je sais que chaque personne à ses qualités et ses défauts, moi en premier. Mais il y a certains défauts que je ne suis pas prête à accepter et certaines qualités que je recherche. Je penses qu'un couple c'est une relation où dans certains moments l'un peut s'effacer pour laisser l'autre décider, à condition que ce ne soit pas toujours le même qui s'efface. Je penses aussi que dans chaque couple, les décisions importantes doivent être prises d'un commun accord après discussion lorsque chacun comprend ce qu'il y perd et ce qu'il y gagne. Et je crois sincèrement qu'un jour je le trouverai... Le problème c'est que par moment, et en particulier lorsqu'il y a des sentiments, il faut savoir comprendre qu'on ne peut pas tout contrôler... C'est la partie la moins évidente.

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